Quelques processus de l'HAD et de son Plan Blanc

Dans cette fenêtre, les processus pivot du projet sont présentés :

Télécharger les processus critiques c'est-à-dire les plus vulnérables.

Vous les trouverez sous format PDF.

La technique de modélisation BPMN 2.0 (Business Process Model Notation) a été retenue pour la modélisation des processus. C’est une notation graphique standardisée pour modéliser le savoir-faire d'une organisation à travers l'approche processus. Avec cette modélisation les différents acteurs sont bien identifiés et les différentes interactions décisionnelles, informationnelles et matérielles sont mises au clair.

• Le processus de délivrance des soins qui définit le processus métier de l'HAD.

Les infirmiers libéraux ne posent pas de problème au niveau de la mobilisation des ressources, en partant du principe que ceux-ci répondront toujours présents en cas de besoin. La chaîne de communication Patient-HAD-Infirmier-Medecin pourrait être mise à mal lors d’une crise. La question d’accessibilité aux domiciles est prépondérante en temps de crise.

• Le processus de livraison des médicaments qui constitue le processus support principal.

Le processus livraison est moins critique que le processus de soins vu que la fréquence des livraisons est hebdomadaire versus journalière. La communication et l’accessibilité aux domiciles sont les deux aspects les plus vulnérables et qui pourraient mettre à mal le processus livraison.

• En situation de crise, la direction de l'HAD installe la cellule de crise qui déclenche le plan blanc, afin de définir la réponse la plus adaptée pour faire face à la crise.

Le plan blanc a pour objectif de préciser la conduite à tenir en cas d'évacuation de patients ou de prise en charge massive de patients suite à un sinistre d’origine naturelle ou humaine, il est mise en oeuvre sous la direction de la cellule de crise. La cellule de crise s'aide des recommandations des fiches réflex (FR).

• Le processus de maintien du lien terrestre définit la réponse principale du plan blanc pour continuer d'assurer les soins face à la crise .

Les décisions majeures à prendre sont de garder le patient à domicile et d'assurer sa prise en charge en tenant compte de la difficulté d’accès ou de l’évacuer. L’évacuation peut se faire vers un hôpital classique, un lieu d’hébergement éphémère conçu pour regrouper les patients et y assurer leurs prises en charge, ou encore chez un proche en prévoyant le transfert inter-HAD le cas échéant.

• Le processus de gestion des coupures d'électricité en temps de crise est un processus de support pour la continuité des soins à domicile.

Face à une coupure de courant prévue ou non prévue dans le cas d'une crise, on peut installer des groupes électrogènes chez les patients les plus à risque par exemple sous assistance respiratoire. Les matériels les plus vulnérables sont : le ventilateur mécanique, l'aspirateur trachéal, la pompe à nutrition, le matelas à air dynamique, le chauffage, le frigo du patient comportant des médicaments...

• Face à un risque NRBC d'origine alimentaire par exemple, le processus de gestion des intoxications des patients est mis en oeuvre.

Le médecin coordonateur après avoir diagnostiqué l’état d'intoxication du patient fait généralement appel au médecin traitant, mais il peut peut faire appel au SAMU, à SOS médecins, ou même déclencher une ré-hospitalisation immédiate. Dans ce dernier cas, il peut demander à l’infirmier libéral de rester au chevet du patient dans l’attente de l’ambulance. Pour des cas singuliers, ce processus opérationnel ne nécessite pas le déclenchement d’un plan blanc.